les maladies neurodégénératives

définition

Les maladies neurodégénératives  sont des maladies chroniques invalidantes à évolution lente et discrète.

Ce sont des maladies dites "auto immunes", c'est à dire qu'elles sont la conséquence d’un dysfonctionnement du système immunitaire dont les lésions provoquent des perturbations motrices, sensitives et cognitives.

Il y a détérioration du fonctionnement des cellules nerveuses, en particulier les neurones.

Un mauvais repliement des protéines est constaté, mais on ne sait pas encore si c’est la cause ou le résultat de la maladie.

Le stress oxydatif joue un rôle important, ainsi que le dysfonctionnement au niveau des mitochondries, et donc de la respiration.


« La douleur est là, quand vous lui fermez une porte, elle frappe pour entrer ailleurs. » Irvin Yallom


la maladie de Parkinson

Dans la maladie de Parkinson, le neuromédiateur est la dopamine.

Il y a hypoxie musculaire, un ralentissement au niveau des mouvements, des tremblements.

Le fer dans l’organisme serait peut-être une piste mais les traitements en oligoéléments, et en homéopathie n’ont pas forcément fait leurs preuves. 

Une alimentation  riche en protéines (viandes, œufs), en produits laitiers, des plantes dopaminergiques, est prescrite.

 


La maladie d'alzheimer

Dans la maladie d'Alzheimer, le neuromédiateur est l’acétylcholine.

On assiste à une lente dégénérescence des neurones qui commence par l’hippocampe.

Il y a accumulation d’une certaine protéine.

Au niveau de l’alimentation, il y a une appétence pour le gras, le salé.

Etant donné que c’est une maladie qui concerne une population de plus de 65 ans, dans les maisons de retraite,  ce sont des repas riches en protéines et en produits laitiers qui sont servis (pour pallier à l’ostéoporose, alimenter les muscles). Il faut plutôt une alimentation riche en acide gras (huile d’onagre, oméga 3,…)

 


la sclérose en plaques

Dans la sclérose en plaques, il n'existe pas de neuromédiateur évident.

 Malgré les études et les recherches poussées autour de cette maladie qui touche environ une personne sur mille en France, les traitements disponibles de nos jours ne présentent pas d’efficacité sur les formes progressives de la maladie.

 Ce n’est pas une maladie héréditaire, bien que plusieurs personnes d’une même famille puissent être touchées ; les facteurs climatiques, le tabagisme, une origine infectieuse, les conséquences de vaccins,…toutes ces hypothèses ont fait l’objet d’études poussées mais ne permettent pas d’identifier pour autant un « responsable » de ce grave dysfonctionnement.

 Au  niveau de l’alimentation, des compléments alimentaires riches en lipides (oméga 3, onagre,…) favorisent la remyélinisation.

 

Propos recueillis auprès du Docteur Louis Teulière, immunologue, infectiologue et du Docteur Martine Gardénal, médecin homéopathe


la sophrologie et les maladies neurodégénératives

« Il faut établir une relation avec la personne, et  non avec sa pathologie. Cela renforce chez l’autre à la fois l’estime de lui-même et sa disposition à se révéler. » Irvin Yallom

Ce qui nous interpelle, en sophrologie c’est que dans toutes ces maladies, la  mort cellulaire est programmée par l’organisme lui-même, il y a « autophagie ». C’est donc un dysfonctionnement intérieur profond. 

Il semblerait que notre constitution cellulaire dépende de notre comportement.  

La sophrologie, en accordant de l’intérêt à la lecture consciente de la vie, aide chacun à avancer, à évoluer plus facilement.

Le malade n’est pas défini par sa maladie et il y a autant de diagnostics,  que de malades. 

Le sophrologue reçoit une personne en souffrance. La manière dont elle en parle, dont elle  le vit est unique. C’est « sa » vérité qui est entendue.

Et justement, les maladies telles que la sclérose en plaques,  le Parkinson sont, (comme toutes les maladies bien sûr)  la conséquence d’une dysharmonie intérieure, mais encore plus révélatrice d’un corps qui se tait peu à peu, qui se mure dans un mutisme décidé, devant une négation de ses efforts de communication

Dans la maladie d’Alzheimer, comme tout le monde le sait, c’est la mémoire qui se tait. Le corps peut continuer à fonctionner, c’est l’esprit qui décide de s’arrêter là. Il ne communique plus. L'évitement de la souffrance, de la culpabilité, de la peur de vieillir, de mourir réside dans l'oubli.

Comme nous l’avons vu, la respiration joue un rôle important. La sophrologie répond complètement à cet aspect de la maladie, en mettant l’accent, à chaque séance sur la respiration consciente. Les exercices physiques sont incontournables, le corps peur retrouver la mémoire, c’est le disque dur de nos vies. Les relaxations dynamiques en sophrologie sont de puissants révélateurs de la présence physique de notre corps, vécue, intégrée dans la conscience.