sophrologie et troubles du sommeil

le sommeil

"le sommeil est la moitié de la santé" proverbe français

Pour se situer dans la normalité, il semblerait que nous devrions mettons un quart d’heure environ pour sombrer dans les bras de Morphée, durant 7 à 8 heures entre 23 h et 7 h du matin.

Et si nous avons de bonnes habitudes – se coucher dès que les premiers signes de sommeil surviennent, dormir dans l’obscurité, favoriser le calme autant dans la décoration que la situation de la pièce, dîner assez tôt, ... nous ne devrions jamais connaître « la panne » de sommeil. 

 

Mais ce serait sans compter sur nos fameuses émotions ! Nos pensées incessantes, notre cerveau en ébullition qui lui ne semble jamais fatigué de ressasser, calculer, faire des aller retour incessants entre la journée passée et celle à venir.


difficultés à s'endormir ou à dormir  ?

"Le sommeil des yeux n'est qu'un demi sommeil, si l'on n'a pas le sommeil du cœur." Adolphe d'Houdetot

Mais nous avons tous connus ces troubles du sommeil passagers, qui, même si ils sont désagréables, ne sont pas forcément alarmants.

Pour certaines personnes, l’endormissement est difficile. Lors d’un état dépressif, cette étape peut être douloureuse, source d’anxiété, d’angoisses. 

D’autres se réveillent plusieurs fois par nuit sans aucune raison apparente, présageant des réveils difficiles tant sur le plan physique que moral.

Dans la dépression, le malade se rendormira au petit matin, raccourcissant sa journée et se privant de lumière naturelle qui ne fera qu’aggraver l’état dépressif.

 


les causes des troubles du sommeil

"Boire un grand bol de sommeil noir jusqu'à la dernière goutte." Paul Eluard

Beaucoup de dépendances ont un effet néfaste sur le sommeil.

Les drogues illicites, la nicotine, les médicaments, l’alcool.

Même si on a tendance à croire que  l’alcool favorise le sommeil, celui-ci n’est pas du tout approprié pour  lutter contre l’insomnie, bien au contraire renoncer à l’alcool permet à l’organisme de développer toutes ses fonctions de façon optimale et performantes, y compris le sommeil.

"Là où loge le souci, le sommeil ne s'abat jamais." William Shakespeare

Des causes physiologiques comme des problèmes respiratoires doivent être écartés, ou des troubles pathophysiologiques comme le somnambulisme (parasomnies) reconnues, les causes psychologiques doivent être clarifiées.

Les troubles du sommeil et l’insomnie sont les symptômes premiers des différentes réactions au stress et contraintes de la vie quotidienne.

Les troubles du sommeil sont un avertissement : un burn out, une dépression qui guette… On n’arrive pas à se déconnecter, à se calmer pour pouvoir s’endormir.


"Quand beaucoup de sensations diverses ont agité la journée, quand des choses préoccupent l'esprit, on s'endort, mais on ne se rendort pas. Le sommeil vient plus aisément qu'il ne revient." Victor Hugo


sos sophrologie

"Deux sources vivifiantes ont été données à l'homme pour se retremper : le soleil et le sommeil, la sensation du bonheur et l'oubli des peines." Jean-Napoléon Vernier

La sophrologie dispose de plusieurs outils pour accompagner une personne qui a perdu le sommeil vers la reprogrammation de nuits plus sereines.

 

Toute séance commence par un relâchement musculaire que le sophrologue prendra soin de détailler. La personne pourra ainsi apprendre à retrouver les sensations corporelles nécessaires à l’endormissement. Elle se les appropriera afin de pouvoir amorcer d’elle-même le premier pas vers le sommeil.

 

Au niveau du mental, les tensions, les pensées obsédantes comme la peur de ne pas dormir ou autres, pourront être mises à distance par une technique de respiration.

L’écoute intérieure de sa propre respiration, sa présence de sa respiration, sa fluidité, son trajet jusque dans le ventre sera primordiale dans le travail sophrologique .

Différentes techniques respiratoires seront pratiquées et la cohérence cardiaque sera une méthode particulièrement efficace bénéfique.

Les exercices de visualisation permettront à la personne malade d’inventer sa nuit idéale, d’être créatif, d’imaginer sa journée, sa soirée, …de réorganiser sa vie autrement, de se donner d’autres perspectives, de s’ouvrir d’autres horizons.

Le sommeil

Bonjour à tous !

 

Cette semaine, je me suis plongée dans le sommeil.  Non pas celui qui m’aurait permis d’être en pleine forme, mais dans les études faites sur les troubles de celui-ci.

Dans les consultations de sophrologie, les troubles du sommeil sont un sujet récurrent. 

Soit l’insomnie est le but de la demande, soit elle est la conséquence  d’une autre problématique mais elle est toujours très mal vécue.

Cela me remémore une étape de l’enfance de mon fils, étape difficile durant laquelle il ne s’endormait que très tardivement. Et je l’entends encore me dire la voix tremblotante : « j’ai peur de ne pas m’endormir ! » et bien évidemment il ne s’endormait pas. Et moi non plus…

Il suffit d’une fois n’est-ce pas ? Autant dans le bon que dans le mauvais. Dans ce cas là, l’expérience d’une insomnie passagère peut très vite entraîner une programmation de notre cerveau qui a tellement peur de revivre ce phénomène, qu’il le remet en route automatiquement.

La crainte que cela se reproduise fait que cela se reproduit. Comme la spasmophilie, les montées d’angoisse, un échec sportif ou professionnel, etc.

Le fait de l’avoir vécu profondément, dans nos sensations corporelles, dans notre esprit, dans nos émotions fait que nous l’avons  imprimé.  Et si en plus, nous y pensons, nous l’anticipons, alors, je peux ressortir ma phrase fétiche : notre biologie ne fait pas la différence entre le réel et l’imaginaire, si on se raconte des histoires elle nous croit !

« J’ai peur de  ne pas m’endormir » ; « j’espère que je ne vais pas me réveiller encore plusieurs fois cette nuit » ; « quand je me réveille la nuit, je ne me rendors plus. » ; etc. et il y a de fortes chances pour que ces prophéties de mauvais augure se réalisent.

La sophrologie est une arme redoutable contre les troubles du sommeil. Croyez-moi, j’en ai fait l’expérience maintes fois.

Le seul fait de se donner l’intention de s’endormir ou se rendormir et le relâchement musculaire qu’on installe petit à petit est une étape décisive pour se laisser glisser dans le sommeil.

Peut-être même que nous nous endormirons avant d’arriver à la totalité corporelle ; et si cela n’est pas le cas, nous aurons au moins fait l’expérience d’une petite séance de soi à soi, où le simple fait de se porter attention fait des merveilles.

On va même espérer la panne de sommeil pour s’offrir une petite séance ! 

 

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